La 1ère des revendications portait sur un rattrapage de l’indexation réunionnaise de 53%. A Mayotte, elle est de 40% comme dans les 3 autres DOM, auxquels il faut rajouter ici l’ISG (Indemnité de sujétion géographique) non proposée à La Réunion. Il a donc été décidé d’étudier dès mi-mars l’octroi d’une « Prime spécifique à Mayotte », pour les personnels ne touchant pas l’ISG.
L’autre demande phare concerne les retraites des instituteurs recrutés par la Collectivité de Mayotte, période où ils n’ont pas cotisé à la fonction publique d’Etat vers laquelle ils ont basculé ensuite. Pas de cotisation, pas d’indemnité théoriquement mais des compensations pourraient être trouvées. Une rupture conventionnelle intéressante avait été proposée, peu demandée faute de communication, déplorent les deux parties, ce qui devrait être réparé. Des barèmes permettant d’accéder à la hors classe seront négociés, et un reclassement 6 mois avant la retraite est proposé pour rehausser le niveau des pensions.
Pour la titularisation des professeurs des écoles contractuels, le rectorat va négocier avec le ministère une augmentation du nombre de poste au second concours interne dès 2022, et contacter les admis des listes complémentaires du concours 2021.
Pour les AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap), le recteur est favorable à l’augmentation de leur quotité de travail et va étudier les modalités de sa mise en œuvre.
Un système de ticket restaurant sera mis en place, dans un premier temps pour un nombre limité d’agents et pour sa généralisation dans un délai maximum de 4 mois.
Sur la base de ces éléments, le Conseil Syndical du SNUipp-FSU Mayotte a décidé de suspendre le mouvement de grève.
A.P-L.