Les pompiers sont arrivés en premier, puis la police. Alertés peu après 20h pour une agression à l’arme blanche, les secours n’ont toutefois pas pu sauver le malheureux, victime de coups de chombo à la tête. La victime avait un terrain tout proche selon un riverain.
Si la police confirme l’homicide, peu d’éléments filtrent à ce stade de l’enquête de flagrance qui commence à peine. Pour l’heure, pas d’interpellation et peu de témoins de l’agression se sont manifestés. Il n’y aurait toutefois pas de lien avéré avec les violences du week-end dans le quartier.
La police judiciaire de Mamoudzou est chargée des investigations.
[Edit à 11h]
Selon un riverain présent chez lui au moment des faits, un « groupe de jeunes » se trouvait à proximité du journal Mayotte Hebdo à 19h30 quand il est rentré chez lui. L’un d’eux, visiblement énervé, aurait proféré des menaces à voix haute. « L’un d’eux était hostile, il a dit moi, si j’ai un couteau ou un coupe coupe je n’hésiterais pas à l’utiliser » se souvient cet habitant du quartier.
Les gyrophares ont commencé à éclairer la rue quelques minutes plus tard, et le groupe de jeunes avait, selon cet habitant, disparu. Difficile de ne pas faire le lien. « Je pense qu’ils l’attendaient » indique ce riverain pour qui la rue était « paisible » ce soir-là.
Quant au mobile possible, celui-ci serait d’une futilité déconcertante. La victime, née en 1977 et revenue à Mayotte depuis peu était selon le voisinage « un homme sans histoire, plutôt timide » qui travaillait sur le chantier tout proche. Ce chantier, squatté par des jeunes, pourrait être à l’origine de l’agression. Une piste qui pourrait orienter les investigations.