Le nouveau centre de rétention administratif (CRA) est ouvert

Le préfet de Mayotte Seymour Morsy et Florence Ghilbert-Bezard, sous-préfète, directrice de cabinet ont procédé à la mise en service des nouveaux locaux du centre de rétention administrative (CRA) sur Petite Terre ainsi que de la nouvelle direction de la Police aux Frontières implantés désormais route du lotissement Chanfi Sabili, le Petit Moya à Pamandzi.

La préfecture rappelle que «la construction de ce nouveau bâtiment a été décidé dès l’année 2008 par le Ministre de l’Intérieur au regard de l’importance des flux migratoires que connaît Mayotte et des conditions d’accueil de l’ancien centre de rétention. Des études ont alors été engagées et ont permis de confirmer en 2010 la faisabilité de cette opération dans la commune de Pamandzi.

Les travaux de terrassement de la parcelle ont débuté en novembre 2013 et la première pierre a été posée à la fin du mois de février 2014.»

L’opération d’un montant de 26 millions d’euros permet au nouveau CRA de répondre à l’ensemble des normes fixées par le CESEDA (code d’entrée et du séjour des étrangers et droit d’asile). Il dispose d’une capacité de 136 places auxquelles s’ajoutent 12 places en zone d’attente.

Partagez l'article :

spot_imgspot_img

Les plus lus

Publications Similaires
SIMILAIRES

Ouverture de l’Aide Chido 2 pour les entreprises sinistrées

Le guichet de l’Aide Chido 2, mise en place...

A compter du 1er janvier 2026 le SMIC va augmenter de 3,9% à Mayotte

Selon un décret publié au Journal officiel ce mercredi...

A Tsoundzou 2, plus de 800 personnes vivent dans le « nouveau » camp

Après des affrontements avec des bandes de délinquants sur le chemin des rampes d’eau, les exilés ont obtenu un raccordement à l’eau grâce aux associations. Un soulagement pour les familles mais la situation reste toujours intenable en pleine saison des pluies.

Dominique Voynet ne démissionnera pas du comité de suivi

À Mayotte, la nomination de Dominique Voynet au sein du comité de suivi de la loi de refondation a déclenché une réaction violente. Critique politique ou procès d’intention ? Les deux se confondent. L'intéressée a souhaité réagir dans nos colonnes.