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Mamoudzou

Mtsangamouji et Pamandzi vont accueillir des projections murales de chants de debaa

Jeudi 11 juillet, sur la façade de l'école Abdillahi Malidi de Mtsangamouji et jeudi 18 juillet, rue de la bibliothèque à Pamandzi, de 19h15 à 20h, des projections murales de chants de debaa seront exposées.

Ces projections murales sur des façades de maisons, sur des murs de stades ou sur d’autres bâtiments, visent à mettre en valeur des images des anciens debaa chantés par les femmes mahoraises vivant à la Réunion.

L’objectif de cette manifestation itinérante est de créer un événement éphémère et festif, en valorisant l’espace public des communes et en montrant l’engagement des femmes mahoraises hors de Mayotte dans la préservation et la promotion de la culture de l’île. Chaque projection durera 45 minutes et sera réalisée après le coucher du soleil. Plusieurs communes ont déjà adhéré à cette initiative, notamment Mtsangamouji le 11 juillet, et Pamandzi, le 18 juillet prochains, de 19h15 à 20h.
Debaa, Elena Bertuzzi, IISMM, Mayotte
Pour Elena Bertuzzi : « Le debaa a été une manière pour les femmes de sauvegarder leur patrimoine culturel mahorais face à l’identité comorienne et française. »

Ces projections concerneront d’anciens chants de debaa réalisés sur des chorégraphies collectives. Conçue par Elena Bertuzzi, chorégraphe et anthropologue, Laure Chatrefou, réalisatrice, et les associations de debaa de Bas de la Rivière et de la Trinité de Saint-Denis de La Réunion, en 2017, cette oeuvre audiovisuelle vise à valoriser l’architecture des villages pour faire connaître les initiatives prises par la diaspora mahoraise vivant à La Réunion afin de sauvegarder et promouvoir la culture de Mayotte.

Ces activités culturelles et patrimoniales témoignent des efforts et de l’engagement de ces femmes pour lutter contre les discriminations, affirmer leur solidarité et œuvrer au dépassement des conflits et à la construction de la paix sociale.

Ces expositions seront présentes dans une dizaine de communes de Mayotte. Ce projet a été réalisé dans le cadre des Olympiades de l’Outre-mer financées par le Ministère de la culture, et organisées par le Ministère de la Culture, le Ministère des Outre-Mer, le Ministère de l’Intérieur, et le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. 

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