Dans un contexte tendu depuis plusieurs semaines, l’intersyndicale du Conseil départemental avait déposé un préavis de grève illimité à compter du 28 octobre 2024. Depuis, malgré des négociations entamées avec l’exécutif, l’Intersyndicale appelle à une poursuite du mouvement de grève. « Considérant l’invitation tardive à la table de négociations et le manque flagrant d’une étude approfondie sur les points de revendications soulevés par les agents, l’Intersyndicale constate que les propositions présentées jusqu’ici restent insuffisantes et ne répondent pas aux problèmes structurels qui affectent la collectivité départementale. »
Les syndicats s’estiment méprisés
Le communiqué fait état de mépris et d’un manque de considération ressentis par les syndicats face aux représentants du président du conseil départemental. « De plus, les représentants mandatés par le Président pour mener ces négociations ont affiché une posture méprisante envers les représentants du personnel, refusant de prendre en compte les doléances légitimes exprimées par les agents. Cette attitude dénote un manque de considération pour les enjeux de fond portés par le personnel. »
Ben Issa Ousseni attendu à la table des tensions
Dans ce contexte, l’Intersyndicale refuse de poursuivre les discussions avec les élus mandatés et exige que le Président du Conseil Départemental soit lui-même présent lors de ces réunions. En raison de l’absence de Ben Issa Ousseni du territoire mahorais, l’Intersyndicale a annoncé la transformation du préavis de grève en un préavis de grève reconductible à partir du lundi 4 novembre 2024, se substituant à celui en date du 17 octobre 2024. Malgré cela, l’Intersyndicale se dit « déterminée à obtenir des réponses concrètes aux revendications des agents » et appelle « l’administration à engager un dialogue sincère et respectueux, à la hauteur des attentes et de la mobilisation du personnel. »