Dans le cadre de la surveillance de la contamination des végétaux par des pesticides, la direction de l’agriculture, de l’alimentation et des forêts (DAAF) a réalisé des prélèvements de produits végétaux dans différentes localités du territoire. Ces analyses ont été réalisées sur des brèdes mafanes, brèdes morelles, salades, aubergines, concombres, courgettes, piments et tomates.
Et les résultats sont implacables: « Au sein des points de ventes informels, 100% des tomates ne sont pas conformes, ainsi que 50% des autres prélèvements de légumes, ce qui les rend impropres à la consommation. »
Ce qui incite les autorités à alerter sur les achats au bord des routes en raison du non respect des quantités de pesticides de la part de producteurs non déclarés.
Parmi les substances présentes dans les produits analysés, le Diméthoate, « un insecticide prohibé depuis février 2016 par la Commission européenne, à la suite de la décision de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) jugeant cette molécule comme « présentant des risques inacceptables pour les animaux et les hommes ». »
D’autres substances actives interdites ont été détectées, telles que le chlorpyriphos-éthyl ou l’hexaconazole. Parmi les pesticides autorisés, il a été mis en évidence des surdosages ainsi que des usages inappropriés. « Les taux de pesticides retrouvés au sein des échantillons constituent un risque aiguë pour la santé humaine ».