D’un montant envisagé de 2.000 milliards d’euros, ce projet prévoit, selon le communiqué du département de Mayotte : « une renationalisation progressive des fonds européens » et « un recentrage sur la compétitivité industrielle et la sécurité », « au détriment des politiques territoriales différenciées qui constituent le socle de l’action en faveur des RUP ».
Les présidents dénoncent un « recul sans précédent », qu’ils jugent « contraire aux dispositions de l’article 349 du TFUE et à la jurisprudence de la Cour de justice (arrêt Mayotte, 2015), qui reconnaissent les spécificités et les besoins particuliers de ces territoires ».
Par une déclaration commune, ils réaffirment « la nécessité d’un engagement fort et durable de l’Union européenne » et rappellent que les RUP représentent « un atout stratégique majeur, contribuant à faire de l’UE la 2ème puissance maritime mondiale » ainsi qu’ « une projection géographique unique, qui fait de l’Union un espace où le soleil ne se couche jamais ».
Les positions des présidents des RUP seront défendues dès ce mardi 18 novembre 2025, lors d’un forum de haut niveau avec des représentants de la Commission et du Parlement européens.


