Face aux besoins croissants en compétences dans le secteur privé de la santé, du médico-social et du social à Saint-Barthélemy, Saint-Martin mais surtout à Mayotte, OPCO Santé et AKTO ont conclu une convention de partenariat. Objectif : offrir un accompagnement de proximité aux entreprises locales, en réponse aux défis spécifiques de ces territoires.
Signée le 10 juillet 2025 à Paris, la convention entre OPCO Santé — opérateur de compétences du secteur privé de la santé, du médico-social et du social — et AKTO — opérateur de compétences des branches professionnelles des services, unique sur les trois territoires — vise à soutenir près de 60 entreprises locales et 1.500 salariés. Cette initiative entend faciliter l’accès à la formation, au financement des contrats en alternance, et à un conseil de proximité « adapté aux réalités du terrain et des secteurs ».
Les deux opérateurs s’engagent à « déployer les politiques des branches adhérentes à l’OPCO Santé », à mettre à disposition leur expertise en matière de formation professionnelle et à « proposer des solutions adaptées […] en matière d’informations, d’outillage, de financements que d’accompagnement relatif à des sujets stratégiques comme la GPEC, les questions RH/formation, de recrutement, de transition écologique, etc. ».
Dans des territoires confrontés à des « défis majeurs d’accès aux services de santé et d’accompagnement social », et alors que Mayotte a récemment été touchée par le cyclone Chido, les besoins en compétences sont particulièrement pressants. Comme l’indiquent Eric Deniset et Jean-Pierre Mercier, président et vice-président d’OPCO Santé, « ce partenariat est important pour permettre aux établissements de ces territoires de trouver des solutions emploi formation à la hauteur des besoins du secteur ».
Jean Hédou et Laurent Barthelemy, président et vice-président d’AKTO, soulignent également la dimension stratégique de cet accord : « Satisfaire les besoins en compétences et en formation dans ces trois territoires répond à un enjeu plus large qui est d’assurer un accès égalitaire à la santé à travers tout le territoire français ».
Un comité de suivi national réunira deux fois par an des représentants des deux structures afin de piloter et ajuster les actions déployées dans le cadre de ce partenariat.