Concernant la protection des frontières 260 kwassas ont été détectés et 173 kwassas interceptés au premier trimestre contre respectivement 166 et 120 au premier trimestre 2022, soit une hausse de 57% pour les détections et de 44% pour les interceptions. Ce sont ainsi 67 % des kwassas détectés qui ont été interceptés.
Par ailleurs, 2255 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés en mer, toujours au premier trimestre de cette année, contre 1634 en 2022. Ce sont également 237 moteurs saisis et 18.376 cartouches de cigarettes de contrebande récupérées et détruites représentant une valeur marchande d’environ 1.243.049 euros ainsi que 13 kg de bangué.
En ce qui concerne les interpellations, 4998 ont été faites à terre (4834 en 2022) et 6507 reconduites à la frontière contre 5003 au premier trimestre de l’année dernière.
Trois vols d’expulsion ont été réalisés depuis Mayotte (via le Kenya) vers le continent africain pour les étrangers en situation irrégulière issue de ces régions, indique la préfecture.
Enfin sur le plan judiciaire, 123 passeurs ont été présentés à la justice depuis le 1er janvier 2023, dont 83 condamnés à de la prison ferme et 3 avec sursis. Des interdictions de territoire de 3 et 5 ans ont suivi ces condamnations. Les passeurs condamnés à une peine de prison avec sursis ont fait l’objet d’une reconduite immédiate à la frontière. Les passeurs incarcérés à Mayotte seront reconduits dans leur pays d’origine à l’issue de leur peine par les forces de l’ordre.
En outre, 2 filières de passeurs démantelées et condamnées lourdement par la justice. Ce sont aussi 97 porteurs de faux documents et 8 trafiquants de faux qui ont été interpellés et judiciarisés.