La délégation de maires des départements d’Outre-mer a été installée ce 28 juin 2022 au sein de l’Association des maires de France (AMF) par son président David Lisnard. Initiée par les cinq présidents de l’Association départementale des maires de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion, elle a pour objectif de défendre les intérêts et les spécificités des départements d’Outre-mer, de travailler collectivement à des sujets communs et de partager encore davantage les problématiques entre l’Outre-mer et la métropole au sein de l’AMF.
« Dès son élection à la présidence de l’AMF, David Lisnard a souhaité que les élus des départements d’Outre-mer soient davantage impliqués dans les instances de l’association pour que les problématiques ultramarines soient mieux prises en compte », indique l’Association des Maires de Mayotte (AMM).
Cette délégation doit permettre de renforcer les liens et de travailler avec les outre-mer pour mieux répondre à leurs spécificités et de porter des messages communs auprès du gouvernement et de ses partenaires comme l’AFD.
Parmi ses 11 membres, des représentants de l’AMF et de chaque département d’outre-mer. C’est Madi Madi Souf, président de l’Association des Maires de Mayotte (AMM) qui représente Mayotte
L’AMF compte par ailleurs sur la délégation pour qu’elle l’alimente en remontées de terrain et porte les messages spécifiques auprès des pouvoirs publics, notamment dans les débats parlementaires ou au sein du Conseil National d’Évaluation des Normes.
Les priorités des départements d’Outre-mer portent sur les finances, la différenciation, le logement, le ZAN (Zéro artificialisation nette), qui lutte contre l’étalement urbain mais entrave le défi des constructions de logement (déjà attaqué par l’AMF), la transition écologique, le système de santé, le droit à la différenciation.
Les deux premiers chantiers de la délégation porteront sur les finances locales de l’Outre-mer et l’ordonnance à venir de déclinaison de la loi 3DS dans le champ de l’outre-mer.
D’autres thématiques pourront ensuite être abordées : la gestion des risques et la résilience des territoires ultramarins, la question du logement ou encore l’accès aux soins…
A.P-L.