29.8 C
Mamoudzou

Vers un renforcement de la répression pour les violences contre un représentant de l’ordre

L’examen en première lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi Responsabilité pénale et sécurité intérieure a débuté ce mercredi. Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a indiqué que le texte prévoie de modifier le code pénal pour aggraver la répression contre ceux qui commettraient des actes de violences contre les forces de sécurité.

La loi prévoyait déjà des sanctions en cas d’outrage à agent chargé d’une mission de service public, que l’on a tendance à oublier : 7.500 euros d’amende s’il est commis par une seule personne, 6 mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende s’il est commis par plusieurs personnes, 6 mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende s’il est commis en milieu scolaire. Mais il s’agit là de sanctionner plus sévèrement des agressions contre un militaire, un gendarme, un policier national ou municipal, un agent des douanes, un sapeur-pompier volontaire ou un agent de l’administration pénitentiaire.

Des amendements prévoient d’élargir cette coercition aux violences contre les élus.

L’utilisation de drones par la police et la gendarmerie nationales notamment lors des manifestations qui avait été retoquée par le Conseil constitutionnel, est remise sur la table avec des assurances pour garantir le droit au respect de la vie privée. A voir si cela passera.

Egalement inscrit au projet de loi, l’usage de caméras embarquées dans les véhicules, notamment ceux des gendarmes, des policiers nationaux et des sapeurs-pompiers. Une signalétique spécifique serait apposée sur ces véhicules.

A.P-L.

Partagez l'article:

Les plus lus

Articles similaires
Similaire

Mon Pouleti lance une gamme de charcuterie « 100% poulet », certifiée halal 

Pour le lancement de sa gamme de charcuterie, l’entreprise Mon Pouleti a ouvert les portes de son usine aux médias

Parcoursup : l’académie de Mayotte au chevet des lycéens de Petite-Terre

Les élèves de Terminale ont reçu leur première proposition...

Élection au Medef Mayotte : une présidence très disputée

Pour l'instant il n'y a que deux candidats à la présidence du patronat local, mais ils sont en train de fourbir leurs armes. Carla Baltus se représente, avec, face à elle, Nizar Assani Hanaffi qui dénonce des irrégularités. Les statuts du syndicat patronal sont au centre des enjeux

Choléra – 125 cas détectés sur le territoire

Le choléra poursuit sa route de contamination. 21 nouveaux...
WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com