Vendredi 5 décembre au soir, à M’tsamboro, l’accostage d’un kwassa a entraîné une mobilisation sanitaire par précaution. Selon le Centre hospitalier de Mayotte (CHM), aucun cas suspect de paludisme n’a été identifié.
Une arrivée sous surveillance sanitaire
L’embarcation a touché terre à Tsoha en début de soirée, transportant une trentaine de ressortissants congolais. Les autorités ont immédiatement mis en place une surveillance sanitaire, mais le CHM précise qu’« un seul cas suspect est venu au CHM, mais aucune suspicion de paludisme à notre niveau d’informations ».
Tous les passagers ont été dépistés au Centre de rétention administrative, rapporte le CHM. Les interventions des pompiers et de la gendarmerie ont été principalement logistiques et préventives, pour garantir la sécurité et le suivi médical des personnes concernées.
Contexte épidémiologique et riposte organisée
Mayotte reste attentive au paludisme, maladie encore présente sur l’île. Selon le dernier bulletin épidémiologique régional de Santé publique France-Mayotte, du 14 novembre 2025, 111 cas ont été détectés depuis le début de l’année, dont 85 importés, majoritairement en provenance des Comores, et 16 autochtones. La moitié des cas locaux a été recensée dans un foyer de transmission à Bandrélé.
Malgré les rumeurs ayant circulé sur les réseaux sociaux, aucun cas de paludisme n’a été confirmé à la suite de cet accostage. Les autorités sanitaires restent mobilisées pour assurer le suivi médical des personnes arrivées par le kwassa et intervenir rapidement si nécessaire, avec l’appui du maire de M’tsamboro et de l’Agence régionale de santé (ARS).
Mathilde Hangard


