29.8 C
Mamoudzou
jeudi 20 mars 2025

Cinq ans de prison dont quatre ans fermes pour le braconnier de tortues

Outre sa condamnation à de la prison ferme, le braconnier à l’interdiction de paraître sur toutes les plages de Mayotte pendant la durée de son sursis probatoire. « Jamais un braconnier n’avait écopé d’une peine aussi lourde », se réjouissent les associations Naturalistes de Mayotte et Oulanga na Nyamba.

Plusieurs fois condamné pour les mêmes motifs en 2017 et 2019 il avait été, à l’origine, garde tortue du département sur la plage de Moya. Spécialiste de braconnage, il opérait aussi bien sur les plages de Petite-Terre que sur celles du sud, notamment à Charifou où il a été appréhendé par la police environnementale de l’OFB. Il n’est probablement pas étranger aux dizaines de carapaces de tortues retrouvées, il y a plusieurs mois, dans un site discret de la baie de Dapani…

Le train de vie de l’intéressé témoigne de la rentabilité de son activité de braconnage : il reconnaît faire au moins deux voyages par an en métropole alors qu’il ne dispose officiellement que du RSA (500 euros par mois).

Les associations pour la protection des tortues, les Naturalistes et Oulanga na Nyamba se félicitent de cette décision de justice et de l’efficacité de la police environnementale de l’OFB.

Partagez l'article:

Société

NEWSLETTER

Recevez gratuitement les articles

du Journal De Mayotte

Nous ne vous enverrons jamais de spam ni ne partagerons votre adresse électronique.
Consultez notre [link]politique de confidentialité[/link].

Les plus lus

Articles similaires
Similaire

Le FC Majicavo s’envole pour le Stade de France

Après leur sacre à l’Orange Cup Mayotte, les joueurs du FC Majicavo, s’apprêtent à vivre une expérience inoubliable à Paris.

Portée de l’inéligibilité : Rachadi Saindou et Marine Le Pen en attente de la décision du Conseil Constitutionnel

Est-ce constitutionnel de démissionner un élu local condamné à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire alors qu’il a fait appel ? Est-ce que cela attaque ses droits et libertés ? C’est la Question Prioritaire de Constitutionalité (QPC) que le président déchu de la CADEMA a soulevée par le conseil d'Etat, et qui était examinée ce mardi 18 mars.

« Rideau de fer » ou rideau de fumée ? Saïd Omar Oili presse le ministre des Armées

Le sénateur de Mayotte, Saïd Omar Oili, exige des clarifications sur le déploiement du « rideau de fer » maritime et appelle à des actions immédiates pour lutter contre l’immigration clandestine sur le 101ème département français.
WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com