Outre sa condamnation à de la prison ferme, le braconnier à l’interdiction de paraître sur toutes les plages de Mayotte pendant la durée de son sursis probatoire. « Jamais un braconnier n’avait écopé d’une peine aussi lourde », se réjouissent les associations Naturalistes de Mayotte et Oulanga na Nyamba.
Plusieurs fois condamné pour les mêmes motifs en 2017 et 2019 il avait été, à l’origine, garde tortue du département sur la plage de Moya. Spécialiste de braconnage, il opérait aussi bien sur les plages de Petite-Terre que sur celles du sud, notamment à Charifou où il a été appréhendé par la police environnementale de l’OFB. Il n’est probablement pas étranger aux dizaines de carapaces de tortues retrouvées, il y a plusieurs mois, dans un site discret de la baie de Dapani…
Le train de vie de l’intéressé témoigne de la rentabilité de son activité de braconnage : il reconnaît faire au moins deux voyages par an en métropole alors qu’il ne dispose officiellement que du RSA (500 euros par mois).
Les associations pour la protection des tortues, les Naturalistes et Oulanga na Nyamba se félicitent de cette décision de justice et de l’efficacité de la police environnementale de l’OFB.