Lundi 10 février, au théâtre de l’Odéon à Paris, la vice-présidente de l’association Haki Za Wanatsa, Rasmina Houmadi Oili, a reçu le prix d’éloquence, Gisèle Halimi, organisé par la Fondation des Femmes depuis sept ans « pour dénoncer le sexisme par le verbe. » Étudiante en licence de sociologie, Rasmina Houmadi Oili a plaidé face à sept autres femmes pour s’engager « contre les préjugés sexistes, les violences faites aux femmes et réfléchir à un monde plus égalitaire entre les femmes et les hommes », a rapporté la Fondation. « Rasmina a parlé de son île, avec son cœur, avec ses tripes. Elle a défendu le droit à la dignité, et rappelé à toutes et tous l’importance de dire, mais aussi d’agir », a expliqué l’association Haki Za Wanatsa, qui a rappelé être « plus que jamais mobilisée » depuis le passage du cyclone Chido sur l’archipel le 14 décembre dernier, pour « lutter contre toutes les formes de violences, défendre l’égalité de traitement entre les départements français et l’égalité de genre. »