Le passage du cyclone Chido a produit énormément de déchets de tout type sur le territoire et a également mis en évidence de nombreux déchets abandonnés. La population est devenues plus productrice de déchets dans un contexte où les installations pour le traitement ont été fragilisées, dont notamment l’ISDND située à Dzoumogné. La quantité de déchets pouvant être enfouis est donc limitée.
Ce qu’il ne faut pas faire :
– Alimenter des dépôts sauvages, leur gestion nécessite des moyens supplémentaires et ces zones deviennent vectrice de pollution des sols et de maladies.
– Tout jeter à la poubelle, en effet il faut s’assurer que l’objet à jeter ne puisse pas être réutiliser d’une autre manière. Le site d’enfouissement ne pas assumer dans l’immédiat l’ensemble des déchets depuis Chido.
Ce qu’il faut faire :
– Se procurer un bac poubelle, les habitants peuvent demander un bac poubelle (en première demande ou en renouvellement) auprès des mairies ou du Sidevam. Mettre ses déchets dans une poubelle évite la dispersion de lixiviats (liquide provenant des déchets et de la condensation) qui polluent les sols, l’arrivée des rats porteurs de maladie ou encore la création de gite larvaire et la propagation de moustiques.
– Trier ses déchets, et déposez-les dans les espaces dédiés afin de ne pas surcharger l’ISDND.
– Mettre de côté les encombrants, ils peuvent être apportés à la déchetterie de Malamani. Le service Alo Urahafu du Sidevam se remettra en service prochainement pour venir les collecter chez les particuliers.
Les déchets jetés au sol peuvent devenir des foyers de maladies graves notamment en attirant de nombreux nuisibles comme les rats et les moustiques. Les pollutions liquides finiront dans les rivières et le lagon qui est déjà fragilisé depuis le cyclone.