Le 1er janvier, les deux maires de Petite Terre avaient reçu du renfort lors de la réunion de travail avec le ministre des Outre-mer Manuel Valls, puisque le sénateur Saïd Omar Oili était présent, également ancien président de la Communauté de Communes de Petite Terre (CCPT). Le secrétaire d’Etat Thani Mohamed Soilihi y a également assisté.
Les enjeux en Petite Terre sont la fluidification des aides qui arrivent par l’aéroport, la réhabilitation des infrastructures essentielles comme l’usine de dessalement dont la falaise à proximité menace de s’effondrer, mais aussi et comme l’ensemble du territoire, la reconstruction des écoles et des équipements publics, la protection contre les risques climatiques futurs, et « la mise en place d’un dispositif d’indemnisation des foyers non assurés », soulignent les élus.
Pour Manuel Valls, tout cela ne pourra être mis en place qu’avec « une bonne organisation », de l’Etat, des collectivités locales ou « au sein de mon ministère des Outre-mer ». Il appelait à une « coordination interministérielle efficace » au sein de son cabinet. Il faut espérer qu’il mène au bout ce souhait…
« Sachez que vous pouvez compter sur moi », a-t-il indiqué aux élus, après leur avoir annoncé « je reviendrai dans quelques semaines. Nous ne sommes qu’au début d’une reconstruction, d’une refondation qui sera longue et difficile ».