<p style="text-align: justify;">Le SUAC de l’Université de Mayotte a le plaisir de vous inviter à assister à une conférence intitulée <strong>"Contrôle et mise au travail des corps engagés, ce qu’enfermer signifie".</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le contexte de l’abolition de l’esclavage en 1846, Mayotte a fait face à un manque de main-d’œuvre, auquel l’administration coloniale et les planteurs ont répondu par le recours aux travailleurs engagés. Ces derniers étaient soumis à une surveillance stricte et exposés à des sanctions, notamment l’enfermement.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans les années 1860, chaque plantation disposait de geôles privées, tandis que l’administration coloniale gérait seulement deux prisons, soulevant une coexistence problématique entre justice privée et justice coloniale : enfermer pour punir ou pour exploiter ?</p>
<p style="text-align: justify;">Vendredi 22 novembre, 12h30 à l’Amphithéâtre de l’Université de Mayotte</p>
<p style="text-align: justify;">Cette conférence sera animée par Mlaïli CONDRO, enseignant et chercheur en littérature francophone.</p>
<p style="text-align: justify;">La conférence propose une analyse approfondie du rôle des prisons dans le contrôle et l’exploitation des travailleurs engagés à Mayotte, et met en lumière les tensions sociales et économiques de cette période.</p>