<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">Selon ce rapport, à Mayotte, il existe 4 jours fériés spécifiques (Ide El Kébir, Miradji, Idi El Fitri et Maoulid) qu’il est nécessaire d’intégrer dans le temps de travail au Conseil Départemental. « Au-delà de quelques jours de congés, ce rapport socialement illégitime car non transparent vis-à-vis de la population, et qui a par ailleurs l’opposition unanime des représentants du personnel, efface une partie significative de la culture et de l’identité mahoraise. Au lieu de continuer sereinement les négociations avec les partenaires sociaux et de demander au législateur, si nécessaire, la mise en oeuvre des dispositions de l’article 73 de la Constitution permettant des adaptations de la loi et des règlements tenant compte des contraintes et caractéristiques particulières de notre Département, l’exécutif du Conseil départemental a préféré passer en force en sacrifiant, au passage, notre identité (…)", explique-t-il dans un communiqué.</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">Puis d’ajouter que « Dans le contexte de la réforme décriée du Conseil cadial, ce rapport apparaît comme une preuve supplémentaire de la volonté de l’exécutif de changer radicalement de société, de rompre avec les traditions locales, et de fragiliser les équilibres socio-confessionnels de notre territoire".</p>
<p style="font-weight: 400; text-align: justify;">Le Conseiller départemental de Sada "invite la population à prendre conscience de la dangerosité de la démarche en cours au Conseil départemental, à réclamer le retrait de cette délibération illégitime et à ouvrir un débat transparent".</p>
Soula Saïd-Souffou vent debout contre l’exécutif du Conseil départemental
Le Conseiller départemental de Sada-Chirongui estime que le rapport du président du Conseil départemental, relatif à l’application des 1607 heures et à la gestion du temps de travail, adopté à l’occasion de la commission permanente du jeudi 10 octobre dernier, constitue un pas de trop vers un changement radical de société, sans l’avis des Mahorais.