Dès la confirmation du premier cas de choléra en Union des Comores au mois de février 2024, l’Agence régionale de santé de Mayotte a élaboré, en lien avec les autorités nationales et locales, un plan de riposte ambitieux, dont l’objectif était de détecter tous les cas suspects, et de prendre en charge et soigner à l’hôpital tous les cas de choléra, et d’intervenir rapidement au domicile des patients pour procéder à la désinfection des lieux de vie ainsi qu’à la vaccination et au traitement de toutes les personnes contacts. Cela a ainsi permis de limiter l’impact de l’épidémie à Mayotte.
En outre, l’organisation d’une vaste campagne de vaccination préventive dans les zones les plus vulnérables avec près de 35.000 vaccinations réalisées, le maintien des rampes d’eau dans des secteurs stratégiques et la sensibilisation continue des populations aux mesures d’hygiène auront permis de protéger la population.
Le maintien d’une vigilance forte suite à la confirmation récente de nouveaux cas de choléra aux Comores
Si l’épidémie est aujourd’hui terminée à Mayotte, les autorités nationales et locales maintiennent un niveau de vigilance élevé sur le territoire, considérant d’une part l’identification de nouveaux cas de choléra en Union des Comores, et d’autre part l’approche de la saison des pluies propice à la réémergence des différentes maladies hydriques.
Dans ce contexte, l’Agence régionale de santé de Mayotte et Santé publique France maintiennent un niveau de surveillance important au sein de l’île avec le réseau de partenaires de santé et associatifs.
Les autorités rappellent enfin que le respect des mesures de précaution (consommation d’eau potable, lavage régulier des mains, gestion des excrétas) demeure le moyen le plus efficace de se protéger contre la transmission des différentes maladies hydriques.