Le message a été diffusé la veille : face à la montée des actes de délinquances qui entravent leurs activités, les soignants de l’hôpital disent stop : « De nouveaux actes de violence intolérables ont affecté le personnel hospitalier du CHM, et les équipes déployées sur le terrain. Ils exercent de plus en plus au péril de leurs vies. Le fonctionnement du seul établissement public de Mayotte est sérieusement mis en péril. »
En réponse, les forces de l’ordre font ce qu’elles peuvent mais en sous-nombre ne parviennent plus à maintenir la paix civile, et tous les secteurs d’activité sont peu à peu paralysés, comme nous le rapportions.
L’ensemble du personnel soignant du CHM était donc invité à se rassembler ce jeudi matin à 7h devant les urgences, et c’est un cortège de 150 personnes qui déboulait devant la préfecture de Petite-Terre, et quelques minutes après, devant celle de Grande Terre à Mamoudzou.
« Marre d’être en danger », « Pour la libre circulation des patients et des soignants », « SMUR caillassé, Suquet aux aguets », peut-on lire sur les pancartes.