En fin d’année dernière, alors qu’on ne parlait pas encore de Wuambushu, il manquait plus de 50 sage-femmes au Centre Hospitalier. Le gouffre a continué à se creuser alors que la pression démographique n’a pas molli. Face à cela, la difficulté de recruter des personnels de santé perdure, « cette situation peut avoir un impact significatif sur la capacité du CHM à assurer une prise en charge de qualité et en toute sécurité pour les parturientes ainsi que des accouchements », mentionne le CHM qui a décidé d’envisager une réorganisation des maternités.
L’objectif essentiel est de « sécuriser la prise en charge des patientes en optimisant l’utilisation des ressources disponibles ». A partir de lundi 3 juillet,les maternités de Dzoumogné et Mramadoudou seront fermées. Celles de Mamoudzou, Kahani et Petite terre restent ouvertes.
Dans tous les cas, avant de se présenter à la maternité la plus proche, les usagers sont invités à contacter le SAMU Centre 15. « Le recours au SAMU avant de se rendre à la maternité permet de garantir une évaluation préliminaire de la situation médicale de la patiente et de prendre les mesures appropriées ».
En collaboration avec L’ARS, « la sollicitation des renforts nationaux via la réserve sanitaire se poursuit afin de venir en appui aux soignants du territoire ». Cette approche permet de mobiliser des ressources supplémentaires et garantir une prise en charge adéquate des patients. En fonction de l’évolution de la situation, toute nouvelle mesure sera communiquée à la population.