Si la création d’un secrétariat chargé de l’Enfance est saluée, plusieurs recommandations sont énoncées dans ce rapport. Y sont dénoncée des « gaps », des fossés, entre les standards de vie en métropole et dans les outre-mer, « en particulier à Mayotte », et la rétention des enfants dans le cadre des politiques migratoires.
Parmi les recommandations, l’augmentation du budget alloué au secteur social, notamment en terme de prévention, pour les enfants issus de l’immigration en Guyane française et à Mayotte notamment, des mesures pour améliorer les inscriptions scolaires dans les outre-mer, en particulier dans ces deux mêmes territoires.
Surtout, est demandé de revenir le régime dérogatoire au droit du sol « pour l’accès à la nationalité des enfants à Mayotte ».
Des préconisations qui vont à l’encontre des intentions manifestées par le gouvernement français à Mayotte qui se penche sur le rapprochement familial en terme de reconduites d’enfants auprès de leur famille, sous peine de provoquer leur isolement à Mayotte, ainsi que sur la volonté de Gérald Darmanin de durcir l’accès à la nationalité pour les enfants nés à Mayotte qu’avait initié le sénateur Thani Mohamed Soilihi.
A souligner que l’ONU omet de mentionner la situation générale de l’île de Mayotte, y compris en matière de pénurie d’eau potable, puisque seule la Guadeloupe est mentionnée à ce sujet.
A.P-L.