C’est alors que le navire Utunda du Parc naturel marin était en mission scientifique que l’équipage a été averti qu’il y avait un engin de pêche échoué en baie de Dapani. Arrivé sur place, il constate la présence d’un amas de bouées et de cordages. Il semble avoir accumulé beaucoup de déchets flottants depuis le large jusqu’à la côte, un véritable danger pour l’environnement.
La masse et le volume de ce déchet, issu des pratiques de pêche des thoniers senneurs, sont tellement importants que le navire du Parc n’a pas pu le tracter. C’est un société spécialisée qui a procédé à son enlèvement pour un montant de 5628 euros.
Les Affaires maritimes mènent une enquête pour identifier le propriétaire du DCP échoué qui encoure des poursuites pour atteinte à l’environnement par dégradation des habitats marins et pollution. Car c’est une surface de 200 m² de récif corallien qui a été touchée par l’échouage du DCP causant de nombreux dégâts sur les colonies d’Acropora branchus et tabulaires principalement. « Lors de l’enlèvement de ce dispositif du récif, plusieurs de ces colonies ont été désolidarisées du fond. De nombreux petits résidus de l’engin (issus du système d’agrégat, des fils, filets et cordages) sont restés piégés dans les anfractuosités des colonies coraliennes et du substrat dur engendrant une pollution de matière plastique », précise le Parc naturel marin.
Même si cela peut paraitre anecdotique, c’est un phénomène qui s’accroît au niveau mondial au détriment des habitats marins et des espèces protégées.