Après s’être entretenu avec Youssouf Ambdi, maire de Ouangani, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, s’est rendu en fin d’après-midi à la zone d’embarquement de Petite-Terre, au ponton maritime, afin d’assister à une démonstration en mer de l’utilisation d’un drone maritime à bord d’un intercepteur.
A l’issue de ce temps fort, le ministre a fait un certain nombre d’annonces parmi lesquelles l’acquisition d’un nouvel intercepteur par les autorités maritimes, ainsi qu’un drone tactique ayant une portée de 5 km. Un autre drone, militaire cette fois-ci, devrait également être livré « dans les mois à venir ». Par ailleurs, la présence du Raid devrait être pérennisée pendant plusieurs mois a annoncé Gérald Darmanin et la création d’un Groupe Interministériel de Recherches (GIR) devrait voir le jour ainsi qu’une police judiciaire spécialisée sous l’autorité des magistrats de l’île. Concernant le droit du sol, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer compte faire de la diplomatie en se rendant dans plusieurs pays africains notamment pour obtenir des laissez-passer consulaires afin que les clandestins puissent rentrer chez eux. Enfin, il ajoute qu’il y aura un texte spécifique pour Mayotte concernant le droit du sol et l’immigration dont le président de la République en précisera le contenu.
Dimanche 1er janvier, le ministre est attendu le matin au Commissariat de Mamoudzou afin de réaliser « une revue des troupes » et d’échanger avec les effectifs du RAID et du GIGN. Il prendra ensuite la direction de Bouéni afin d’aborder les risques liés aux changements climatiques à Mayotte. A 12h15, le ministre est attendu à Kani-Kéli pour une présentation de la stratégie de surveillance et de détection des kwassas. Il déjeunera ensuite à Mamoudzou avec le président du Conseil départemental avant un temps d’échange à 16 heures avec des représentants de la société civile.
Benoît Jaëglé