31.8 C
Mamoudzou
mercredi 29 janvier 2025

Le gouvernement au chevet de l’agriculture ultramarine

Deux ministres ont assisté au conseil d’administration de l’ODEADOM, l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer, c’était une première. Ils ont pu échanger avec les représentants agricoles et élus de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de La Réunion, de Mayotte et de Saint-Martin.

Par la présence du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, et du ministre chargé des Outre-mer Jean-François Carenco, à l’ODEADOM, le gouvernement affiche sa détermination d’atteindre plusieurs objectifs : Construire, territoire par territoire, une stratégie adaptée pour aller vers l’autonomie alimentaire tenant compte des enjeux liés à la souveraineté alimentaire et au changement climatique, favoriser les circuits locaux de production, et faire figurer davantage de produits locaux dans les boucliers qualité prix, pour ne citer que ceux-là.

Des financements ont été débloqués : 10M€ dans le plan de résilience gouvernemental pour compenser une partie des surcoûts liés à l’alimentation animale dans les outre-mer, et « près de 60 M€ de projets ont été acceptés sur les différents volets du plan de relance ».

Le soutien du ministère des outre-mer à l’ODEADOM passera de 3 à 6 M€ en 2023 et sera orienté sur les besoins des productions destinées à la consommation locale. Les mesures de France 2030 sont ouvertes aux territoires ultramarins, notamment les aides aux investissements innovants, les démonstrateurs territoriaux vers la transition agroécologique. Ces dispositifs pourront être adaptés aux Outre-mer.

En ce qui concerne les productions de fruits et légumes, le budget dédié aux territoires dans le cadre du plan national Ecophyto a été augmenté de 50 %.

Il a enfin été annoncé le lancement prochain d’une concertation nationale sur le pacte de renouvellement des générations d’agriculteur, qui associera les outre-mer « avec une attention particulière à la situation de Mayotte aujourd’hui impactée par de fortes tensions locales », conclut le communiqué du ministère délégué aux Outre-mer.

Partagez l'article:

Société

NEWSLETTER

Recevez gratuitement les articles

du Journal De Mayotte

Nous ne vous enverrons jamais de spam ni ne partagerons votre adresse électronique.
Consultez notre [link]politique de confidentialité[/link].

Les plus lus

Articles similaires
Similaire

Mayotte comme symbole de la déficiente politique migratoire de la France

Le Premier ministre n’a pas seulement cité le 101ème département pour justifier le « sentiment de submersion » migratoire de la France, mais englobe plusieurs autres départements. A travers ses déclarations, François Bayrou pointe la démission durable des politiques d’intégration. D’autres comme Michel Rocard, l’avaient fait avant lui.

Journée de nettoyage du centre-ville de Mamoudzou ce vendredi

La Ville de Mamoudzou, la CADEMA et le Conseil...

« Je vais d’abord m’assurer qu’ils vont bien », premiers contacts entre professeurs et écoliers le jour de la rentrée

Après avoir été repoussée d’une semaine suite au cyclone Chido mais aussi à la tempête Dikeledi, la rentrée scolaire a eu lieu ce lundi 27 janvier à l’école élémentaire Cheikh Abdourahamane Ben Omar de M’Gombani à Mamoudzou. Un soulagement pour enfants et parents même si certains écoliers n’ont pas pu rentrer dans l'établissement, leurs professeurs étant absents.

La rapporteure du projet de loi d’urgence en visite discrète à Mayotte 

Nouvellement désignée rapporteure sur le projet de loi d'urgence pour Mayotte au Sénat, la sénatrice, Micheline Jacques, était à Mayotte pendant quatre jours, pour s’imprégner du territoire, discrètement mais sérieusement. 
WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com