Par la présence du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, et du ministre chargé des Outre-mer Jean-François Carenco, à l’ODEADOM, le gouvernement affiche sa détermination d’atteindre plusieurs objectifs : Construire, territoire par territoire, une stratégie adaptée pour aller vers l’autonomie alimentaire tenant compte des enjeux liés à la souveraineté alimentaire et au changement climatique, favoriser les circuits locaux de production, et faire figurer davantage de produits locaux dans les boucliers qualité prix, pour ne citer que ceux-là.
Des financements ont été débloqués : 10M€ dans le plan de résilience gouvernemental pour compenser une partie des surcoûts liés à l’alimentation animale dans les outre-mer, et « près de 60 M€ de projets ont été acceptés sur les différents volets du plan de relance ».
Le soutien du ministère des outre-mer à l’ODEADOM passera de 3 à 6 M€ en 2023 et sera orienté sur les besoins des productions destinées à la consommation locale. Les mesures de France 2030 sont ouvertes aux territoires ultramarins, notamment les aides aux investissements innovants, les démonstrateurs territoriaux vers la transition agroécologique. Ces dispositifs pourront être adaptés aux Outre-mer.
En ce qui concerne les productions de fruits et légumes, le budget dédié aux territoires dans le cadre du plan national Ecophyto a été augmenté de 50 %.
Il a enfin été annoncé le lancement prochain d’une concertation nationale sur le pacte de renouvellement des générations d’agriculteur, qui associera les outre-mer « avec une attention particulière à la situation de Mayotte aujourd’hui impactée par de fortes tensions locales », conclut le communiqué du ministère délégué aux Outre-mer.