Le conciliateur a une place à part entière dans la communauté judiciaire. Cet auxiliaire de justice assermenté et bénévole a pour rôle de trouver une solution à l’amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu’elles aient ou non déjà saisi un juge. En outre, « le recours à la conciliation de justice est un moyen simple, rapide et gratuit de venir à bout d’un conflit en obtenant un accord sans procès ». Ces conflits peuvent porter sur des relations bailleurs et locataires, des litiges entre commerçants, entre personnes et les troubles du voisinage etc. C’était il y a peu, le rôle des cadis.
Ils sont vus comme l’incarnation des désengorgements des tribunaux lorsque cela est possible. La difficulté va être de rester impartial, de ne prendre fait et cause pour aucune des parties. Une formation est donc indispensable, elle est assurée en métropole à l’Ecole Nationale de la Magistrature, ce qui permet de faire de nouvelles rencontres et d’acquérir des connaissances dans un autre milieu profession
Benoît Rousseau, vice-président du tribunal judiciaire de Mamoudzou et référent médiateur conciliateur, nous avait indiqué viser 5 conciliateurs. Ils sont deux pour l’instant, puisque Djanffar Ziyadi et Ali Halidi Said ont été désignés par le Premier Président de la Cour d’appel comme conciliateurs de justice.
Ils prêteront serment à la Chambre détachée le mardi 6 décembre prochain à 8h30.