Les services administratifs au plus près de la population avec l’extension des Maisons France Services

Sur un territoire où les taxis font office de transport en commun, permettre aux habitants de Kani Keli ou de Mtsamboro de récupérer un colis, de s’inscrire à Pôle emploi ou de déposer une feuille maladie à la Sécu, n’est pas un luxe. Près de 36.000 demandes ont été enregistrées en un an.

Un bilan a été fait ce lundi de l’extension du label France Services à Mayotte, par le préfet Thierry Suquet, et Daouda Bihaki, maire de Chirongui, qui ont lancé le séminaire des France Services et le top départ des Journées Portes ouvertes, qui se tiennent du 3 au 15 octobre.

À ce jour, 12 France Services sont labellisées et s’étendent sur le territoire grâce à l’engagement des partenaires locaux tels que la CSSM, La Poste, le Pôle emploi, la DRFIP, les services du ministère de l’intérieur et ceux du ministère de la justice, la mission locale, le défenseur des droits, les Apprentis d’Auteuil, L’ADIE, la MDPH, l’ACFAV, le RSMA et la Croix-Rouge.

En un an, de juillet 2021 à juillet 2022, l’ensemble des points France Services ont enregistré près de 36.000 demandes, et accueilli 120 personnes en moyenne par jour. Avec un taux de finalisation des demandes quasiment soviétique, 95,5% qui va rendre envieux tous ceux qui ont des difficultés avec les services administratifs.

Les Maisons France Services ouvrent leurs portes cette semaine

Les demandes portent majoritairement sur la recherche d’emploi, puisque Pôle emploi est sollicité dans 56,5% des cas, ainsi que la Mission locale, qui a recueilli près de 4.000 demandes. Les plus sollicitées, et donc celles qui ont enregistré le plus d’activité, sont les Maisons France Services de Petite Terre, de Combani et de Hamjago

« France Services est un concentré sur le terrain de ce qui fait l’essentiel du service public national, indiquait le préfet, dans une époque d’évolutions majeures pour Mayotte où le citoyen manque souvent de points de repères, où les incertitudes et les risques engendrent une forme d’anxiété sociale voire de tensions, nos institutions sont une armature stable, solide et nécessaire pour notre département. »

A.P-L.

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