« Les volontaires s’engagent dans la mission de leur choix suivant leur intérêt ». Isabelle Leconte, chef de projet au sein Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) détaille les raisons de l’organisation de cet événement. « La mission d’intérêt général est la phase 2 du SNU. Les jeunes ont 12 jours de mission à effectuer sur 1 an. Suivant la structure d’accueil, ils peuvent soit l’effectuer d’un coup, soit l’égrener sur l’année », explique Isabelle Leconte.
Durant toute la matinée, les volontaires ont pu se familiariser avec les différentes structures susceptibles de les accueillir qu’il s’agisse entre autres de la Gendarmerie, au titre de l’association des Cadets de la Gendarmerie, le Parc Marin, Melzi Maore ou encore le RSMA et la Légion étrangère. A l’écoute, les jeunes en petits groupes autour des stands, réagissent, posent des questions.
Un engagement bénévole pour susciter un éveil citoyen
« L’année dernière on a pu accompagner les jeunes du SNU sur un projet d’environnement concernant la plantation d’une centaine de baobabs à Bouéni », témoigne le responsable du stand de la Gendarmerie. « Une quinzaine de jeunes ont pu bénéficier de cette approche, poursuit le responsable, ce qui leur a permis de découvrir le bénévolat dans notre structure, être soutenu dans leurs projets professionnels ». Une expérience qui favorise l’éclosion de la conscience citoyenneté.
Autour des représentants de la Légion étrangère, les jeunes s’interrogent sur ce que l’unité peut leur apporter. « La mission d’intérêt général va vous montrer comment fonctionne une unité militaire mais également les forces armées en général », précise un des deux militaires. « Il s’agit d’un bon moyen d’avoir une première approche des métiers de l’armée, une forme de préparation militaire découverte adaptée puisque nos locaux ne sont pas dédiés à l’accueil. Nous sommes une force de présence », concède l’un des militaires.
Le SNU permet aux jeunes volontaires d’être accompagnés
Les acteurs sociaux sont aussi bien présents notamment ceux de Mlezi Maore, « nos
missions s’inscrivent pleinement dans le cadre du SNU », souligne Kassandrah Chanfi directrice Communication et Partenariats de l’association. « Nous avons pu constater que de nombreux jeunes étaient intéressés par nos actions. Pour l’instant nous prenons leur contact », précise-t-elle.
Pour ces jeunes, tout l’intérêt de leur engagement réside dans l’opportunité de pouvoir découvrir de nouveaux métiers, de faire des rencontres, mais également sortir de leur « zone de confort », à l’instar de l’ambassadrice SNU de Mayotte qui souhaite aussi « faire de nouvelles rencontres ». Une opportunité qui en recoupe une autre, est de suivre des cours de code de la route en ligne et passer l’examen gratuitement, une fois les phases de séjour de cohésion et de bénévolat validées. Pour Isabelle Leconte, tout l’intérêt de ce SNU s’inscrit dans la préparation d’un engagement bénévole pérenne en phase 3, « nous sommes là pour les guider et les accompagner au mieux pour qu’ils trouvent leur voie ».
Pierre Mouysset