« Toute la nuit, les jeunes ont harcelé les forces de l’ordre en déposant des obstacles sur la route », nous rapporte l’officier de permanence. Après une accalmie à 4h du matin, les violences ont recommencé vers 6h du matin, avec des barrages enflammés érigés au niveau de la Poste et de la pointe de Koungou.
Annoncées comme en représailles à l‘agression mortelle d’un jeune de Koungou dimanche, les violences ont commencé ce lundi soir.
Les gendarmes sont intervenus sur les points de blocage, « avec la difficulté de la mobilité de ceux qui les mettent en place. Il fallait être à la fois à Majikavo, à la fois au collège de Koungou, à la fois à la Pointe. Dès que nous en faisions tomber un, un autre était érigé, comme un semblant d’organisation. Nous nous sommes concentrés sur les atteintes aux personnes. »
A 12h30, l’officier rapportait ne plus avoir de blocage à déplorer, « mais nous ne sommes pas à l’abri d’un barrage de fortune ». Le dispositif reste en place tant que les tensions sont constatées. S’il note 3 blessés légers chez les gendarmes, il ne lui a pas été remonté des blessés parmi la population, « mais sans doute que cela va remonter par les brigades car plusieurs automobilistes sont victimes de vitres brisées ».
Seul le dépôt de plainte permettra d’enregistrer les dégâts physiques et matériels.
A.P-L.