Mardi 4 novembre dernier, la ville de Port-Louis s’est animée autour du Labourdonnais Waterfront Hotel pour la deuxième édition de The Move : Accompagner le changement, organisée par Cap Business Océan Indien.
Selon un communiqué de presse, l’événement, qui a réuni une centaine de participants venus de toute la région, avait pour objectif de montrer comment le secteur privé peut s’impliquer dans l’Adaptation fondée sur les écosystèmes, une approche qui mise sur la biodiversité et les solutions naturelles pour renforcer la résilience face aux aléas climatiques dont les îles de l’océan Indien sont de plus en plus exposées.
La conférence, organisée en mode hybride pour permettre aux participants de suivre les débats à distance via visio, s’est structurée autour de tables rondes et d’études de cas. Le fil conducteur était d’identifier les freins et présenter des solutions concrètes pour intégrer ces pratiques dans les modèles économiques. Les aléas climatiques menacent le capital naturel des îles et donc la stabilité de leurs économies , utiliser la nature comme levier d’adaptation apparaît alors comme une réponse à la fois écologique et rentable.
Virginie Lauret, directrice de Cap Business Océan Indien, a rappelé que « Investir dans ces solutions naturelles, c’est investir dans l’avenir économique de notre région ». Les discussions ont permis de souligner des obstacles comme : le manque d’information, l’accès limité aux financements verts et la coordination fragile entre acteurs publics et privés. Mais elles ont aussi permis de présenter des outils financiers adaptés et des partenariats public-privé déjà opérationnels.
La première table ronde, réunissait différents acteurs de l’Union européenne, de la Commission de l’océan Indien, de la Banque commercial mauricienne et tant d’autres, ils avaient pour thème les moyens de rendre le financement des solutions fondées sur la nature plus accessible et durable pour le secteur privé. La seconde table ronde quant à elle, a présenté des initiatives concrètes. Des entreprises mauriciennes, malgaches et seychelloises ont partagé leur retour d’expérience sur l’intégration de ces pratiques, en soulignant l’importance des collaborations entre institutions publiques, bailleurs, ONG et universités.
La conférence s’est conclue par une étude de cas présentée par un groupe hôtelier mauricien, illustrant comment ces solutions naturelles peuvent se traduire en actions concrètes au quotidien, avec des bénéfices tangibles pour l’environnement et les communautés locales. Pour Cap Business Océan Indien, cette conférence marque une étape importante : montrer que ces solutions naturelles ne sont pas seulement un enjeu écologique, mais qu’elles peuvent devenir un véritable moteur de croissance économique pour la région.


