La mobilisation a débuté ce mardi 21 octobre 2025 au Centre Hospitalier de Mayotte. L’équipe de psychiatrie, composée d’une dizaine de professionnels, dénonce des conditions de travail jugées indignes et l’absence de locaux adaptés pour assurer leurs missions auprès d’une population en grande souffrance.
Des conditions de travail « extrêmes »
Selon le tract diffusé par les manifestants, le service de psychiatrie du CHM est sans locaux depuis dix mois, depuis le passage du cyclone Chido le 14 décembre 2024. Les soignants affirment être contraints de travailler « dans des conditions extrêmes », faute d’infrastructures adéquates.
Des locaux inadaptés
Les professionnels indiquent qu’on leur impose désormais d’intégrer des « pseudos locaux » qu’ils estiment inadaptés à la prise en charge des patients, en raison de pièces non cloisonnées, étroites et trop peu nombreuses, rendant les consultations impossibles.
Ils dénoncent également l’installation de préfabriqués sur l’ancien site du centre médico-psychologique, sans que leur service n’y soit associé. Les manifestants réclament de pouvoir intégrer ces nouveaux espaces afin d’« enfin accueillir dignement les patients » et de garantir un accompagnement conforme aux besoins du territoire.
Mathilde Hangard