Parti d’un constat observatoire en amont, où il avait été noté une recrudescence du nombre d’embarcations stationnées au niveau de la zone précitée, il a donc été déployé un dispositif de contrôle qui a permis de mettre en lumière des falsifications d’immatriculations (usurpation d’immatriculation d’autres embarcations hors département), données erronées entre les caractéristiques répertoriées nationalement et les caractéristiques réelles de l’embarcation contrôlée.
Ces sont donc au total 7 navires et 5 moteurs qui ont été saisis par le service maritime et littoral / DEALM.
La préfecture rappelle : « Les barques de pêche faussement immatriculées peuvent se livrer à des activités illégales en mer et contribuent au développement d’une filière de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, au détriment des pêcheurs professionnels engagés dans un effort exigeant de structuration ».
« La falsification des barques de pêche est une pratique illégale clairement identifiée qui fait l’objet d’une vigilance régulière et soutenue de la part des services de l’État en charge de la gestion de la flotte de pêche et du registre des navires professionnels et de plaisance ».