Bonne nouvelle ! Depuis plusieurs jours, le Lieu d’Accueil Enfants-Parents (LAEP) de Petite-Terre a élargi ses horaires, offrant aux familles la possibilité de participer à des ateliers thématiques, même le week-end. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’accompagnement des jeunes enfants et de leurs parents, déjà proposé en semaine.
Des horaires étendus le samedi pour répondre aux besoins des familles
Lors du premier anniversaire du LAEP en juillet dernier, la Communauté de Communes de Petite-Terre avait annoncé « l’ouverture de nouveaux créneaux ». Depuis le mois d’août, la structure est ouverte « le premier et le dernier samedi du mois, de 8h à 11h ». Cette évolution répond « à un besoin exprimé par les familles : disposer de créneaux supplémentaires, notamment en dehors des temps de semaine, pour participer à des ateliers de lien, d’expression et d’éveil en compagnie de leurs enfants », annonce la CCPT.
Des ateliers variés pour tous les âges
Les samedis matin seront rythmés par des ateliers pour les enfants de moins de 6 ans, « accompagnés d’un parent ou adulte référent, dans le cadre habituel du LAEP : accueil libre, gratuit et sans inscription ». Les enfants plus âgés pourront participer à des animations inspirées des actions CLAS menées par les équipes du PRE. Le programme de août à décembre 2025 inclut des activités comme « Bébé lecteur », couture, danse, henné et préparation de la fête de fin d’année. Le premier atelier du cycle, le 2 août, a porté sur « l’estime de soi ».
Un dispositif structuré et intercommunal
Depuis son ouverture au mois de juillet 2024, le LAEP a accueilli « plus de 145 enfants et 107 familles », rapporte la CCPT. Le centre est ouvert quatre jours par semaine, avec extension à deux samedis par mois et reste accessible pendant les vacances scolaires, « dépassant les standards nationaux, où la moyenne est de 2 jours d’ouverture hebdomadaire, avec fermeture fréquente pendant les congés ».
Issu des constats des équipes, le LAEP vise à « favoriser la relation enfant-parent, accompagner les étapes du développement de l’enfant, valoriser les compétences de chacun et prévenir l’isolement et les situations de vulnérabilité ». Co-financé par la CSSM, l’ANCT et la CCPT, il s’inscrit dans une dynamique intercommunale de soutien aux familles, en complément du dispositif CLAS.
Mathilde Hangard