Nous avions relaté en détail les raisons de la grève d’une partie du personnel du SIDEVAM 976 depuis le 12 août 2024 et sa radicalisation. Son directeur Chanoor Cassam nous avait indiqué que le syndicat de collecte et de traitement des déchets avait déposé plainte à la suite de dégradations, deux camions ayant eu des câbles arrachés, un autre utilisé comme barrage routier, etc.
Pourtant un compromis avait été signé par trois syndicats, CGT Ma, FO et CFDT représentés à l’exception du SNUTER-FSU.
Le DGS du syndicat se disait malgré tout toujours enclin à la discussion sur le déploiement échelonné de primes et la mise en place du RIFSEEP qui synthétise l’ensemble des primes et indemnités de la fonction publique, malgré la situation complexe du syndicat qu’il avait détaillée.
L’Association des maires de Mayotte (AMM976) vient en soutien des dirigeants du SIDEVAM, indiquant avoir constaté « plusieurs actes répréhensibles posés par les agents grévistes sur l’ensemble du territoire qui mettent non seulement à mal le fonctionnement du SIDEVAM 976 mais également la sécurité sanitaire de la population face à l’accumulation des déchets : vandalismes et dégradations du matériels roulants, blocages des entrées des sites administratifs et techniques du SIDEVAM 976 en Grande-terre, vols et confiscations des clés de camions de collecte des déchets pour empêcher les agents non-grévistes de travailler, détournement d’un camion pour bloquer l’accès de l’ISDND de Dzoumogné, menaces et intimidations des agents non-grévistes et des sous-traitants chargés d’assurer un service minimum de collecte des déchets. »
Dans ce contexte, l’Association des Maires de Mayotte ainsi que l’ensemble des Maires disent condamner fermement ces méthodes et apportent leur total soutien au Président et à la direction du SIDEVAM 976. L’Association des Maires de Mayotte demande par ailleurs que les auteurs soient traduits devant la justice.