Le député dénonce dans ce courrier l’arrivée massive de clandestins à Mayotte. « Il est établi formellement que la quasi-totalité de ces personnes ont emprunté des réseaux fortement structurés de trafic d’êtres humains organisés par des criminels opérant en Tanzanie à partir des Comores, avec transbordement des candidats à l’immigration en France aux larges des côtes comoriennes lorsque ce n’est pas directement du sol comorien », écrit-il.
Mansour Kamardine fait également état des conditions de vie et des troubles à l’ordre public dont sont témoins et victimes les riverains du stade de Cavani. « Mayotte ne sera pas le Lampedusa de l’océan Indien, ni la place Stalingrad de Paris ! ».
Aussi, le député de Mayotte demande « le déguerpissement, sans délai, des squatteurs, l’expulsion immédiate dans leur pays d’origine ou les pays de transit des déboutés du droit d’asile, le transfert en métropole des bénéficiaires de ce droit et l’instruction sous le sceau de l’urgence des dossiers de demande d’asile en instance ». Par ailleurs, il souhaite aussi « le renforcement des moyens de lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte et la coordination des services de l’Etat pour lutter contre les trafics d’êtres humains opérés des Comores et de la côte africaine ».
Enfin, l’élu du palais Bourbon demande au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin « d’effectuer un stop à Mayotte à son retour de déplacement à la Réunion afin d’impulser la coordination effective des services de l’Etat ».