Après s’être nourries dans les eaux froides de l’Antarctique pour constituer les réserves de graisse nécessaires, les baleines à bosse effectuent leur grande migration annuelle vers des eaux plus chaudes, favorables à leur reproduction.
Habituellement, c’est aux alentours de mi-juillet que l’on commence à apercevoir ça et là dans le lagon de Mayotte les jets d’air expirés par leurs évents. Cette année, les premières baleines font donc une arrivée précoce dans nos eaux protectrices.
Les passagers de l’opérateur Naut’îles ont eu la chance d’assister aux premiers ronds dans l’eau des mammifères dans le Nord de l’île, dont l’une les a salués d’un magnifique saut, immortalisé par notre rédaction présente sur les lieux.
Selon la carte d’identité publiée par le Parc Naturel marin, ces bestiaux peuvent mesurer environ 16 mètres et peser jusqu’à 40 tonnes. La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) au corps large et robuste peut vivre plus de 40 ans. Il y en aurait entre 11.000 et 18.000 dans les eaux de l’Afrique de l’Est.
Les baleines, comme les dugongs et les dauphins, sont des mammifères. Elles portent leurs petits pendant 12 mois, mettent bas et allaitent. La femelle a un seul petit à la fois tous les 3 ans et donne naissance à 10 à 15 petits dans sa vie. 50% des jeunes atteignent l’âge de 1 an, ce qui représente un fort taux de survie.
La baleine à bosse se nourrit de krill et de petits poissons dans l’eau qu’elle filtre grâce à ses fanons.
Anne Perzo-Lafond