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Brèves d’actu

Fait rare, trois personnes originaires du Pakistan ont été interpellées à Mayotte avec de faux papiers alors qu'elles tentaient de rejoindre Paris.

Trois pakistanais interpellés à l’aéroport de Pamandzi
Vendredi dernier, trois personnes en possession de passeports malaisiens se présentaient au contrôle de police au  départ de l’aéroport Marcel Henry à Pamandzi, munis de cartes d’embarquement pour le vol Corsair SS773, pour rejoindre l’aéroport d’Orly via l’ile voisine de la Réunion.
En examinant les documents, les gardes frontières de la Police Nationale (SPAFA) constataient de nombreuses irrégularités sur les documents présentés et suspectent qu’ils sont falsifiés, rapporte la police nationale.
Les trois hommes sont alors interpellées pour usage de faux documents administratifs et sont placés en garde à vue.
Conduits auprès des enquêteurs du Quart Judiciaire (SPAFT), ils étaient entendus. « Les trois mis en cause reconnaissaient être en possession de faux documents et être de nationalité pakistanaise. A l’issue de la garde à vue, ils étaient placés en rétention administrative au CRA dans le cadre d’une procédure d’éloignement. »
Il peut paraître étonnant qu’ils n’aient pas demandé asile, mais leur faux passeport malaisien est un facteur bloquant.
Au total, 24.824 des personnes originaires du Pakistan ont fui leur pays en 2021 et ont déposé une demande d’asile dans d’autres pays, selon le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés). Cela correspond à environ 0,011% de tous les habitants. Les pays d’accueil les plus fréquents sont Italie, Grèce et la France. Au total, 83 % des demandes d’asile ont été rejetées.

La crise économique pousse en effet de plus en plus de Pakistanais à se lancer sur la route vers l’Europe, indique le site Infomigrants qui précise qu’une vingtaine d’entre eux se trouvaient sur le bateau qui a récemment fait naufrage au large de l’Italie. Ceux qui parviennent à s’en sortir peuvent offrir une maison à leur famille restée au pays.

Quatre interpellations dans l’attaque du lycée du Nord
La Cité du Nord à Mtsangadoua

On se souvient de l‘intrusion extrêmement violente d’une bande d’une trentaine de voyous cagoulés et armés de machette et de couteaux dans le lycée du Nord de Mtsangadoua dans le cadre de règlements de compte contre des élèves de Bandraboua. L’établissement avait dû être confiné une partie de la journée, un enseignants avaient rapporté les faits à nos confrères de Mayotte la 1ère dans un récit terrorisant. Le personnel du lycée avait fait jouer son droit de retrait.

Les agresseurs avaient saccagé le laboratoire, volé un ordinateur avant d’être mis en fuite par des gendarmes arrivés en renfort. L’un d’entre eux, atteint par une pierre, avait été légèrement blessé.
L’enquête menée immédiatement au moyen « d’investigations techniques innovantes », rapporte la gendarmerie, permettaient l’identification de 5 individus, interpellés le 10 avril 2023 puis placés en garde à vue. A l’issue, 4 d’entre eux étaient déferrés au parquet.
L’un est majeur, jugé en comparution immédiate, a été condamné à 5 ans d’emprisonnement dont 2 ans avec sursis, il est immédiatement parti en centre de détention. Les 3 mineurs sont placés sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un jugement devant le juge des enfants.

 

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