Huit bus scolaires s’étaient fait caillasser fin de semaine dernière,perturbant le ramassage des élèves. « Nous avons une quinzaine de jeunes de 13-15 ans qui caillassent les automobilistes et les bus », nous avait expliqué le général Capelle commandant la gendarmerie. Il pointait la responsabilité des adultes qui n’intervenaient pas.
Sa réponse à lui a pris la forme d’une « vaste opération anti-délinquance » menée à Longoni. Avec le déploiement de 50 gendarmes de la brigade de Koungou, du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), de l’équipe cynophile, « ainsi que des escadrons de gendarmerie mobile de Mirande et de Lodève ». Ils étaient renforcés par des fonctionnaires du Groupe d’Appui Opérationnel.
Arrestation de trois jeunes majeurs soupçonnés d’être les auteurs des faits (Photo gendarmerie976)
« Tous les quartiers d’habitats informels ont été investis simultanément », indique la gendarmerie sur sa page Facebook, « 3 jeunes majeurs de nationalité comorienne identifiés comme faisant partie des caillasseurs ont été arrêtés. 11 étrangers en situation irrégulière ont également été interpellés. L’objectif recherché est le retour au calme sur ce secteur et ainsi permettre au transport scolaire de s’effectuer dans les meilleures conditions. » A suivre donc.
Les échanges houleux entre députés étaient à prévoir, qui illustrent la méconnaissance du phénomène migratoire à Mayotte. L’évolution est à souligner au sein du gouvernement où le curseur commence à bouger. La mesure doit être assise sur une lutte contre l’immigration clandestine efficace… ce qui reste encore à démontrer
Entre la contestation de la suppression des récréations, des pannes informatiques persistantes et des locaux dégradés, les enseignants du lycée du Nord dénoncent une situation de plus en plus intenable.
Les présidents d'Intercommunalités de France, d'Interco Outre-mer et d'Interco 976 (Mayotte), alertent sur la contradiction majeure entre une volonté politique et le projet de loi qui doit la traduire. Ils soulignent que le texte, en l'état, ne s’apparente pas à une loi de programmation réelle et ne donne pas aux territoires les moyens de la mettre en œuvre, risquant ainsi de transformer une promesse d'avenir en une crise durable.
Hugues Marchessaux, président du directoire d’Air Austral et président d’Ewa Air et Drissa Samaké, directeur général d’Ewa Air, ont dressé, ce mardi 24 juin, le bilan de l’exercice 2024-2025 des deux compagnies. Avec des résultats d’exploitation positifs, malgré les événements perturbateurs et les contraintes, l’avenir semble prometteur, mais le manque de visibilité à moyen et long terme, notamment sur les infrastructures, laisse planer le doute.