Ce jeudi 5 juin, le Réseau Entrepreneurial de Mayotte à Paris était reçu à l’Oréal Paris pour officialiser un accord de stage pour des étudiants mahorais.
Et comme l’a signalé son président, c’est une grande première !
Un constat d’échec avait été dressé, notamment par le président Zaïdani, lors des dernières « Assises sur les conditions de réussite des élèves et étudiants mahorais » en métropole, qui se sont déroulées le 25 octobre 2013 dernier à la Cité universitaire internationale de Paris : les étudiants mahorais avaient tendance à revenir sur leur île pour y effectuer leur stage de fin d’étude, plutôt que d’acquérir les compétences en métropole.
Pour qu’ils soient éclairés et accompagnés dans leur parcours par des tuteurs expérimentés au sien des grands Groupes français, le Réseau Entrepreneurial de Mayotte à Paris a entrepris de démarcher de grands groupes Français.
Et le groupe L’Oreal, « présent dans 130 pays du monde et au chiffre d’affaire de 22,98 milliards d’euros est la première grande entreprise française à ouvrir ses portes aux étudiants mahorais », indique Anli Maba Dali, Président du Réseau Entrepreneurial de Mayotte à Paris.
Multiplier ce genre d’accord
Métiers du management, de la gestion et des ressources humaines… la diversité qu’offre un grand groupe ne pourra qu’apporter compétences et ressources qu’ils pourront apporter lors de leur retour, « et accompagner Mayotte dans sa phase de développement ».
Pour officialiser cette initiative, Anli Maba Dali, et Siadi Vitta, le Délégué du Conseil général de Mayotte à Paris, ont été reçus ce jeudi 5 juin de 8h30 à 11heures, au siège social de L’OREAL à Paris, par la Direction Europe du Groupe, afin de présenter les cinq premiers dossiers d’étudiants Mahorais sélectionnés par le Réseau Entrepreneurial de Mayotte, pour intégrer le Groupe L’OREAL.
Un Réseau qui va poursuivre ce programme de journées-rencontre avec d’autres grands groupes basés sur Paris, afin de favoriser l’intégration des jeunes étudiants mahorais en leur offrant toutes les opportunités d’apprendre, de se perfectionner et pouvoir suivre leurs stages en Métropole. « Cela permettra en outre, à ces derniers de se créer un réseau de contacts professionnels », relève Anli Maba Dali.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte