Suite aux élections des représentants des personnels du Conseil d’administration, de la Commission de la formation et de la vie universitaire, et de la Commission de la recherche du conseil académique de l’Université de Mayotte, tenues les 8 et 9 novembre dernier, un recours a été formulé auprès de la Commission de Contrôle des Opérations électorales (CCOE) de l’Université de Mayotte.
Treize irrégularités étaient soulevées, incitant le plaignant à demander l’annulation du scrutin. Lors de l’instruction, le juge en confirme certaines. Tout d’abord, le délai de 15 jours n’a pas été respecté entre la mise en ligne des candidatures et des professions de foi, puisqu’elles l’ont été 4 jours avant le vote.
Ensuite, pour être électeurs, les enseignants doivent être en activité dans l’établissement au moment du scrutin, avec un quota d’heures à respecter, ce qui n’est manifestement pas le cas de quatre d’entre eux, « ce qui a été de nature à altérer la sincérité du scrutin », mentionne le président de la CCOE.
Troisième constat, une liste qui a été écartée par le président de l’Université la jugeant incomplète, était en réalité conforme au code de l’Éducation et doit être réintégrée.
Enfin, un enseignant ne pouvait en raison de son âge, être inscrit sur les listes de son collège d’électeurs.
Moyennant quoi, les opérations électorales suscitées organisées les 8 et 9 novembre 2024 à l’université de Mayotte « sont annulées », déclare le président de la CCOE ce jeudi.
Le directeur de l’université a 5 jours pour faire appel de cette décision.
A.P-L.