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jeudi 28 mars 2024
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Tribune d’Issihaka Abdillah : « De la colonie colonisatrice », ou les difficiles relations Réunion-Mayotte

A l’heure des tensions générées par la crise sanitaire entre les deux départements français de l’océan Indien, par la pression exercée sur les services hospitaliers, l’ancien élu et chroniqueur du JDM Issihaka Abdillah, a déroulé pour nous le fil d’Ariane pour remonter aux origines des relations mahoro-réunionnaises.

« DE LA COLONIE COLONISATRICE… »

D’un vivre-ensemble de façade à l’hypocrisie :
La migration entre Mayotte et la Réunion a commencé voici plus de quarante ans. Des mahorais migraient à la Réunion et des réunionnais prenaient le chemin inverse. Là-bas comme ici, ils sont en France. Nous, les mahorais, étions accueillis dans les conditions les plus indignes. La majorité d’entre nous étions cantonnés dans des bidonvilles. Les conditions sanitaires étaient peu reluisantes. Une partie importante des habitants de l’île avaient aussi une condition de vie similaire à la nôtre. La précarité était extrême, la pauvreté aussi. Nous ne nous plaignions pas. En 1991, il y a eu les émeutes meurtrières qui touchaient l’ensemble de l’île. Quatre semaines après ces événements douloureux, madame Danielle Mitterrand, présidente de France-libertés et épouse du président de la République François Mitterrand visitait l’île de la Réunion. Le 24 avril 1991, elle débarque à St. Denis pour un voyage prévu de longue date. Elle va balayer le protocole et sans escorte policière, elle se rend au quartier du Chaudron et visite les bidonvilles de St. Denis et de St. Pierre. A l’issue de cette visite, elle déclara : « Je ne savais pas qu’il y avait encore des bidonvilles sur le territoire français – Je ne m’attendais pas à trouver un tel état de misère dans un département français ». Ses propos se passaient de commentaires.

N’empêche, à chaque période électorale, nous assistions à la valse des candidats de tous les partis sans exception, de droite et de gauche. Ils déambulaient dans les quartiers pour nous promettre monts et merveilles. Ils venaient nous rappeler nos malheurs et pour raison, nous étions des électeurs. A cette époque, nous étions d’abord surnommés « Bande Comores » et quand l’expression est devenue politiquement incorrecte, nous sommes devenus « population des îles ». Une nouvelle expression qui s’impose même de nos jours dans les documents d’urbanisme de certaines communes réunionnaises. A leurs yeux, nous n’avons toujours pas les qualités suffisantes pour être des français. Nous étions une minorité visiblement encombrante mais politiquement comptabilisable. Lorsque des opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) ont commencé à être entreprises, ils nous ont d’abord oubliés. Et quand la solution de logement est trouvée, ils nous ont regroupés dans les mêmes immeubles, dans les mêmes quartiers.

Issihaka Abdillah : « Je salue les propos courageux et  responsables de la directrice de cabinet du préfet de La Réunion »

Quarante années ont passé depuis l’arrivée des premiers mahorais à l’île de la Réunion. Les clichés ont encore la vie dure. Dans les réunions mixtes de travail ou dans le cadre des rencontres ultramarines, nous sommes les « amis de Mayotte », une attitude paternaliste au demeurant pleine de mépris. Certains continuent à penser que nous vivons encore de la cueillette, que nous puisons l’eau de rivière pour nous abreuver, que nous ne sommes pas chaussés, bref que nous sommes « des sauvages ». Alors, nous pensons qu’il faut une fois de plus, remettre les pendules à l’heure, comme nous avons l’habitude de faire régulièrement depuis quelques années.

Oui, nous avons connu l’ancien nouveau « Franc Français » avant vous. Nous avons un passeport et une carte nationale d’identité français. Mayotte a aussi une position singulière au sein de la République. Le territoire recèle un multilinguisme accepté, deux grandes religions monothéistes, plusieurs communautés de destins. Nous avons la chance d’avoir deux langues maternelles vernaculaires, le Shimaoré et le Shibouchi et une culture plurielle qui puise ses fondements dans les cultures des mondes Bantou, Swahili, arabo-musulmane et européenne. Nous sommes profondément fiers de ce que nous sommes et fiers d’être français. Nous sommes aussi un Département d’Outre-mer, une Région Ultra Périphérique de l’Europe. Nous sommes français et vos compatriotes. Les mahorais qui émigrent à la Réunion ne volent pas le pain du réunionnais. Ils viennent parce que la Réunion est une terre française. Et malgré des parcours difficiles semés d’embuches, les enfants d’origine mahoraise vivant à la Réunion ne sont pas tous des délinquants. Il y a un pan entier de jeunes filles et garçons qui réussissent de brillantes études et qui participent à l’essor de l’économie réunionnaise.

Pour notre part, nous regrettons d’avoir à faire cette mise au point alors que nos deux îles sont des départements d’Outre-mer. Nous avons tous les deux été colonisées. Etre département d’outre-mer ne nous dédouane pas de nos difficultés d’intégration sur le sol métropolitain. Nous n’avons pas encore gagné le combat. La création du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (CREFOM) qui a vu le jour le 31 janvier 2014 poursuit « un but de promouvoir les territoires d’outre-mer et de défendre les valeurs du vivre ensemble ». Vous ne pouvez être insensibles à cet idéal car nous sommes tous dans le même bateau bien que parmi vous, certains voyagent en première classe. Comprenez que lorsque le bateau est pris dans le tourbillon d’un ouragan, tous les passagers sont logés à la même enseigne.

Les Mahorais de La Réunion en soutien de leur île en mars 2018

Souvenez-vous de l’année 2005-2006 avec l’épidémie du Chikungunya qui sévissait dans la zone Sud-ouest de l’océan indien. La Réunion était particulièrement touchée. Nous gardons tous en mémoire une épidémie majeure par sa durée et son impact sanitaire et économique qui a impacté profondément une région développée sur le plan sanitaire. On parlait de 40% de la population, soit 244 000 de personnes qui étaient touchées et causant 203 décès, selon différentes sources. On parlait de 20 à 25% les arrêts de travail liés au Chikungunya sur l’ensemble de l’île. Les chiffres étaient tellement élevés que dans un courrier datant du 26 février 2006, la DASS demandait de limiter au maximum les analyses de sang permettant l’identification le Chikungunya. La solidarité nationale s’est largement manifestée. Alors n’en déplaise à cet homme politique réunionnais dont je m’interdis de citer le nom pour ne pas lui donner plus d’importance, qui pense que tous les mahorais seront touché par le COVID-19, peu importe la situation, les mahorais sont des français et ont droit à la solidarité nationale.

Aussi, nous voudrions à travers cette tribune libre, saluer les courageux et très responsables propos de la directrice de cabinet du préfet de la Réunion, madame Camille Goyet selon lesquels : « Les centres hospitaliers de la Réunion n’appartiennent pas aux Réunionnais, ils appartiennent à la France ». Des propos qui ont provoqué une levée de boucliers d’une partie de la classe politique de la Réunion. Nous ajouterons au risque de provoquer une démonstration collective d’opposition que nous assumons sans complexe : « Les Forces armées de la zone sud de l’océan indien basée à la caserne Lambert à St. Denis de la Réunion n’appartiennent pas aux réunionnais. Elles appartiennent à la France ».

Mayotte ne sera pas une colonie d’une colonie :
Vous avez connu l’épisode douloureux du BUMIDOM (Bureau pour le développement des Migrations des Départements d’Outre-mer) et le drame des enfants de la Creuse. Aussi avez-vous connus jusqu’à une période récente les injustices et la discrimination institutionnelles alors que la Réunion a été « départementalisée » depuis 1946. Soixante-quinze ans après, une partie importante de votre population bénéficie encore de la consommation de survie et le rattrapage économique tant désiré par vos responsables n’est pas achevé. La pauvreté reste importante. Alors, on se calme parce que la route est encore longue et le combat n’est pas encore gagné pour tout le monde. De notre côté, nous avons connu l’insupportable domination comorienne et le combat douloureux menés par nos aînés pour pouvoir rester français. Nous subissons aussi la discrimination et les injustices institutionnelles. Ici, une nouvelle expression est tout trouvée pour freiner, pour nous priver de l’égalité réelle et elle s’appelle « appel d’air » et s’applique à tour de bras lorsque les revendications mahoraises deviennent justes, pressantes et persistantes.

S’il est nécessaire de le préciser, « la Réunion ne colonisera jamais Mayotte ». Nous rappelons à qui de droit les principes fondamentaux qui ont présidé à l’attachement des mahorais à la France résumés ici par les déclarations de deux de nos vaillants combattants pour la liberté. Madame Zaïna Mdéré dira, il y a cinquante ans de cela : « On a dit non. Nous allons être les esclaves des anjouanais et des grands comoriens. Il vaut mieux être esclaves des français. Nous avons décidé de nous mettre debout ». Et monsieur Marcel Henry renchérit au JT de 20h de TF1, le 6 juillet 1975, date de la déclaration d’indépendance unilatérale des Comores : « Nous nous trouvons sous domination française depuis plus d’un siècle. Nous n’avons jamais eu à nous plaindre ; alors que avec l’autonomie interne qui date d’une quinzaine d’années, nous avons eu à subir des brimades et des répressions sanglantes. Alors, quand on fait le parallèle entre les deux régimes, nous préférons de beaucoup dépendre de la France ».

Ceci étant rappelé, il n’y a rien qui nous empêche d’entretenir des relations cordiales franco-françaises et de bon voisinage dans un esprit de respect mutuel.
Du fait de son histoire tumultueuse, Mayotte est devenue au fil du temps, une mosaïque de communautés ayant choisi le partage d’un destin commun. Des hommes et des femmes venus de la Réunion ont fait le choix de s’établir ici, d’y vivre, de construire leur vie, de participer au développement du territoire parce qu’ici c’est la France. Ils sont arrivés au moment où il n’y avait rien ou presque. Ils étaient de simples salariés. D’autres ont pris le pari d’investir leurs maigres économies pour développer diverses affaires. Ils sont arrivés à un moment où la défiscalisation n’existait pas, les subventions de l’Etat et du Conseil général étaient très maigres et les fonds européens absents. Ceux-là ont notre respect car ils gagnent leurs pains à la sueur de leurs fronts. Ils emploient des dizaines de personnes en majorité des français d’ici et venant d’ailleurs. Ils vivent avec nous et partagent les grands fondements de la République afin de relever les défis du quotidien.

De cette longue transhumance de près d’un demi-siècle opérée dans les deux sens, une compagnie aérienne va grandir, se développer et prospérer jadis appelée Air Service et aujourd’hui Air Austral dont « les mauvaises langues » disent que la ligne Réunion–Mayotte est sa poule aux œufs d’or. Peu importe, par la suite, il y a eu la naissance de la compagnie EWA AIR, une co-création, preuve que le couple Mayotte-Réunion peut avoir un certain poids dans le concert régional et gagner au nom de la France car « seul, on va vite. A deux, on va très loin ».

La « profitation » des « prédateurs » fonctionne à plein tube sur Mayotte

Et puis, il y a les autres, « les vautours, les prédateurs, les colonisateurs économiques des temps modernes», qui débarquent attirés par l’appât du gain, par les subventions publiques, les dispositifs de défiscalisation, par les fonds européens et les marchés publics. Ici le code de marché public s’applique de façon républicaine. Il ne s’applique pas de  « manière pays » parce qu’ici c’est la France. Ils sont dans différents secteurs : dans la promotion immobilière et la spéculation foncière, dans les transports, dans le bâtiment et dans les travaux publics, dans l’automobile. La « profitation* » est leur seul leitmotiv. Une fois installés, ils achètent le moins possibles pour davantage de profits, évitent de recruter « français » syndicalement trop gênants, n’investissent sur rien et font venir même les papiers toilette de la Réunion. Les services administratifs et financiers sont transférés ou maintenus à la Réunion pour minimiser les coûts de production. La simple demande de congé d’un ouvrier doit être validée depuis l’île de la Réunion. Les bulletins de salaires viennent de là-bas et les maigres salaires aussi. Jusqu’à là, il n’y a rien qui soit contraire à la législation française. Ce sont juste des pratiques d’un autre temps, d’une autre époque. Mayotte acquiesce et comme l’a dit courageusement l’ambassadeur français en charge de la coopération dans la zone de l’océan indien lors du dernier forum économique organisé par l’ADIM, « il y a beaucoup de voleurs en circulation à Mayotte ».

D’autres pour ne pas les nommer ont transformé Mayotte en une gigantesque décharge à ciel ouvert. Les vielles voitures d’occasion venues de la Réunion sont vendues ici à des prix exorbitants pour les retrouver quelques semaines plus tard en panne en bordure des routes. D’autres se sont attaqués dès leur venue aux initiatives économiques locales. L’exemple mémorable est celui des transports scolaires. Il y a une quinzaine d’années, le département décidait d’externaliser les transports scolaires. Plusieurs mahorais ont créé leurs entreprises de transports pour transporter nos élèves. Ils ont vendu lopin de terre ou autres biens familiaux pour acheter des minibus ou se sont endettés auprès des établissements financiers de la place. Personne de l’extérieur ne voulait s’y aventurer. L’enveloppe était maigre. Dès que celle-ci a grossi, les mahorais n’ont plus eu droit au chapitre. On leur trouve tous les défauts du monde. Ils sont sous-traitants et sous-traités. Au nom de quoi et pour quelle raison ?

La sous-dotation du CHM, unique hôpital de l’île, mise en évidence par la crise sanitaire

Complicité coupable de l’Etat :
En 2010, l’Etat crée l’Agence Régionale de Santé dite de l’Océan indien qui regroupe en son sein nos deux îles pour former un ensemble région de plus d’un million d’habitants. Comme par enchantement, le 29 février 2012, le Centre Hospitalier Régional de la Réunion devient CHU et le Centre hospitalier de St. Pierre est étoffé. Il reçoit la deuxième unité de Cancérologie de l’île. Aussitôt, le Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion se présente comme le centre de référence pour Mayotte dans le cadre d’un partenariat dit privilégié. C’est vrai, un million d’habitants pèse dans la balance. De cette aventure savamment orchestrée par l’Etat, Mayotte devient une variable d’ajustement. Jusqu’à la création d’une ARS de « plein exercice », profitant de notre handicap numérique, 200 000 habitants officiellement à Mayotte, contre 800 000 à la Réunion, Mayotte faisait de la figuration car les décisions étaient pipées à l’avance. Le poids électoral de Mayotte est négligeable. Les investissements lourds sont localisés à la Réunion. Nous gardons tristement en mémoire le souvenir des papiers toilettes devant même venir de la Réunion pour ravitailler l’antenne ARS de Mayotte. Les EVASAN sont devenues la règle amplifiant davantage notre situation de désert médical.

La loi du 13 février 2008 relative à la réforme du service public de l’emploi voit le jour et la fusion entre l’ANPE et le réseau des ASSEDIC crée les Pôles Emploi qui deviennent l’unique opérateur de l’emploi. Mayotte dépend bien sûr de la direction régionale de Pôle Emploi de La Réunion. La première action est la création d’une direction territoriale de Pôle Mayotte mais à St. Denis de la Réunion, un vrai affront pour notre île. Le marché de travaux d’aménagement des bureaux (référence 988812) est attribué « logiquement » le 13 février 2014 à une entreprise de la Réunion située à Pierrefonds II pour montant (HT) de 112 214,18 euros. S’en suit la création des petites et étroites antennes Pôle Emploi à Mayotte. Les travaux d’aménagements ont été carrément confiés à des entreprises réunionnaises. Au Nord par exemple, c’est une entreprise réunionnaise qui était chargée de l’aménagement du site. Elle est arrivée avec ses clous, ses ampoules, sa peinture, ses bouts de bois et autres petits matériels facilement disponibles sur le marché local. Mais ce n’est pas tout. Il y a l’histoire de ce mahorais à qui Pôle Emploi projetait de louer son local pour les besoins de services. On l’a carrément obligé à consulter des entreprises de la Réunion pour tous les travaux d’aménagement devant être réalisés. Au final, les devis des travaux étaient suffisamment élevés pour qu’aucune banque n’ait voulu le financer.

Alors, nous ne dénonçons pas, nous informons les pouvoirs publics et tous les citoyens de Mayotte. Arrêtons d’être les spectateurs du « Maloya » des autres. Commençons sérieusement par bien danser aussi, mais au son et rythme du « Mgodro » de préférence.

Issihaka ABDILLAH

*Profit, en créole

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